Phoenixia - Proposition de Faction

Phoenixia

Nom du chef : Darlok

Membres composant votre Faction :

• Madou82
  
• Lysthan
  
• Estayr
  
• darlok2009
  
• Niahman
  
• Heygrey
  
• Vladata
  
• Guiguiroro5413
  
• Jamiix
  
• Reaver66
  
• AMZDeadelus
  
• Pred4t0r59

Couleur de Laine : Rouge

Le Biome choisi ou sa Particularité :

Fénix se situe sous un volcan éteint, dans une caverne taillée par la force des glaces.














La Grotte sera scindée en deux partie :

• La Chaleur d'un Volcan en Fusion

• Le Froid d'un Monde Givré

Le RP :

Destruction et renouveau. Naissance et décès. Le froid de la mort couplé à la chaleur de la vie. Ces lignes seront les dernières de l'histoire d'Angostura et les premières de l'histoire de Fénix. Ma maison et mes livres ont brûlé, mais de leurs cendres se lèveront un nouveau drapeau, de nouveaux écrits, de nouvelles légendes.
À ceux morts pour notre cause, sacrifiés par les cruelles flammes des Enfers, je vous dédie cette nouvelle page.


Du sang et du feu. Caché derrière une barricade improvisée à l'aide de morceaux de terre, mon arc en main, c'est tout ce que mes yeux horrifiés pouvaient voir sur le pont où le combat faisait rage. La seule chose que j'avais en tête à ce moment : " C'est de la folie. ". Nous étions en train de nous battre contre des créatures effroyables, bien pires que les monstres nocturnes de notre monde, bien plus violents, bien plus...puissants. Ces fantômes de flammes en armure nous harcelaient de boules de feu, alors que nous tentions d'assiéger la forteresse pourpre qu'ils gardaient, suspendue au dessus d'un lac de lave, en plein cœur des Enfers. Nous nous battions vaillamment afin de tenter de détrôner les créatures de leur foyer, désireux de nous emparer des richesses de cette dimension, aussi dangereuse soit-elle. Lorsque nous nous en étions approchés, nos archers eurent à peine le temps de se mettre à couvert qu'une salve de magie incendiaire nous tombait dessus, carbonisant trois de nos confrères.
La bataille faisait alors rage. Nos fantassins luttaient contre les Blazes, les perçant lorsque ceux-ci étaient à portée, évitant leurs tirs lorsqu'ils s'envolaient loin des lames de diamant : c'est aux attaquants à distance que nous devons cette victoire, ayant la possibilité de les toucher bien plus aisément. Mais cependant, nous en perdîmes un grand nombre, les créatures dotées d'intelligence les ayant rapidement pris pour cible, comprenant le danger qu'ils représentaient. Lorsque le calme revint devant la porte de sang, la moitié de nos soldats étaient à terre. Dépités, mais pas ébranlés, nous avançâmes dans la gueule du four, malgré la suggestion d'Estayr le Sage de battre en retraite et de ne pas prendre un aussi grand risque pour un trésor dont nous n'étions mêmes pas sûrs de l'existence. Le doute envahit alors la communauté, et moi-même j'approuvais cette supposition...Mais c'est à ce moment que Madou le Somalien arracha la hache des mains d'un des hommes-béliers, et trancha d'un coup le doute et la porte qui nous barrait le passage. Je me souviens des paroles qui suivirent comme étant:

" Mais qu'est ce qu'il vous arrive, bon sang?! Sommes-nous de vulgaires bandits de basse route ou sommes-nous les puissants pirates d'Angostura? Chacun de nous savait le risque à prendre lorsque nous avons pris la mer, nous étions tous préparés à endurer tous les maux, y compris notre propre mort et celle de nos camarades ! Alors allons-nous partir maintenant, et faire des cadavres de nos amis des simples marques d'échec ?! Et bien pas moi ! Si nous abandonnions maintenant, alors leur âme aura rejoint l'autre monde pour rien ! Mais si nous réussissons à vaincre et piller cet ennemi, alors au moins pourront-ils reposer en paix, et leur tombe partagera les richesses avec nous ! "

Ces mots eurent l'effet d'un éclair, d'une onde de volonté et de courage, et comme un seul homme, les soldats des mers se levèrent, arme en main, chantant l'hymne d'Angostura en entrant dans le fort. Par la suite, rien ne put stopper notre avancée, pas même les flammes infernales des fantômes de braises, ni-même le cœur enflammé des cubes de magma. Exaltés par la bataille, nous étions invincibles, et nous tranchions et volions avec joie tout ce qui se mettait en travers de notre chemin.
Cependant, ce moment de bravoure ne dura qu'un temps. Alors que tout semblait être fini, la bataille gagnée, le sol et les murs de la salle à présent vide où nous nous trouvions se mirent à trembler. La première fois, ce ne fut qu'une vibration. La deuxième, un choc. La troisième, un véritable séisme. Chacun des hommes commença à s'inquiéter, puis une explosion se fit entendre. C'est Jamiix l'Unique qui partit en éclaireur dans la direction d'où venait le bruit, et il revint quelques minutes plus tard, essoufflé, prononçant ces quelques paroles qui suffirent à répandre l'effroi:

" Le pont qui mène à l'entrée s'est effondré ! Nous sommes piégés ici ! "

Quelques ondes et explosions plus tard, nous étions devant la porte, et constations que notre seule échappatoire était à présent scellée. Un simple coup d'œil vers le bas, en direction des piliers qui soutenaient l'imposant bâtiment permit à Darlok le Capitaine de nous expliquer ce qu'il se passait : Des Blazes qui avaient survécus à notre assaut, avec l'aide de quelques Ghasts, étaient en train de détruire les colonnes de pierre pourpre : Ils avaient prévus de nous faire tomber dans le lac de lave, avec leur propre château ! Nous tentâmes de les abattre, mais ils étaient malins : Ils étaient hors de portée de nos arcs. Pressés, nous nous dépêchâmes à l'intérieur afin de préparer une stratégie. C'est au bout de longues minutes de réflexion que Lysthan le Fou finit par se lever, et prit la parole :

" Nous n'allons quand même pas nous laisser mourir comme ça ! Nous avons pris tout ce que cet endroit avait à offrir ! Comme de bons brigands, il est temps pour nous de retourner à notre planque. "

Alors qu'il terminait sa phrase, un terrible bruit sourd nous atteint, et le monde se mit à s'incliner. Une seule explication pouvait être adaptée : Les monstres venaient de détruire un des soutiens du bâtiment !
Je ne me souviens pas bien de ce qu'il s'est passé ensuite. Une pierre a dû tomber sur ma tête pour que ma mémoire, habituellement si précise, me lâche comme ça. J'ai cependant quelques bribes: les murs qui s'effondrent, une main qui attrape ma manche alors que je tombe dans le vide, des Ghasts et des Blazes s'approchant de nous, afin de détruire ce qu'il nous reste de terre ferme – et nous avec, par la même occasion -, notre Capitaine en sang, en partie brulé aux mains, les runes de sa lame activées, des flammes, des explosions, de la lave qui s'infiltre dans les failles de notre Titanic, une dérive sur une barque improvisée, taillée dans la structure même du piège qui se refermait sur nous, une image floue : Madou, Jamiix et Nertox se battant face à des Porcs-zombis, quelqu'un qui m'aide à marcher, une lueur violette au loin, accompagnée de cris d'espoir.
...
...
Des voix au loin:

" Qu'est ce que c'est que cet endroit? C'est une grotte? On dirait que quelqu'un vit ici... "
" Qu'importe ! Pour se reposer et panser nos blessures, ce sera parfait. "
" Les gars...venez voir, sur le mur ! C'est le symbole de..."
" ...Blackstone ! "

C'est à l'infirmerie que j'ai rouvert les yeux et que mon esprit devint plus clair. Des bandages ici et là, des courbatures et des douleurs dans tout le corps, je parvins tout de même à me relever. D'autres personnes étaient dans les lits avoisinant, et semblaient respirer, alors je supposais que nous avions réussis à nous en sortir. Titubant, je me dépêchai de rejoindre mon cher foyer, afin de dormir dans mon lit, puis de me remettre au travail d'écriture. Le soleil était à son zénith, mais la ville était calme, endormie, comme ses membres, elle se remettait de ses blessures. J'ouvris ma porte, me posai sur mon bureau, attrapai ma plume, et alors que j'allais retracer nos dernières aventures, le bruit de l'alarme me fit sursauter : Une attaque ! Comment est-ce que cela pouvait tomber plus mal? Malgré ma faiblesse physique, je pris mon arc et mon carquois, prêt à défendre mes frères.
Ce qui suivit ne fut qu'un remake – moins enflammé et violent, certes – de ce que nous venions de vivre : les hommes-singes, je ne sais comment, avaient réussi à pénétrer nos défenses ! Nos soldats tentèrent de se défendre, mais, épuisés et blessés, face à des créatures à l'agilité surhumaines, nous nous fîmes rapidement submerger et mis hors d'état de nuire. Moi-même je fus malmené, mais heureusement, sinon je n'aurais pu écrire ce texte, ils n'avaient vraisemblablement pas pour objectif de provoquer des meurtres. Ils prirent les richesses qu'ils purent prendre, et s'en allèrent, laissant derrière eux un village déchu.

N'ayant plus de logis sûr, ni d'or, c'est avec tristesse et dépit que nous avons quitté notre port le lendemain à l'aube, abandonné notre fier navire, ne prenant que quelques armes ainsi que quelques provisions, afin d'alléger notre route.
Le moral dans les bottes, le voyage vers le néant fut rude, parfois nous fûmes logés par de bienveillants villageois, que nous avions défendu face à une invasion de monstre par la force de nos armes, alors que d'autres fois nous étions à la belle étoile, à la merci des créatures de la nuit, forcés à chasser pour survivre, tels les nomades que nous étions devenus.
Cependant, nous avons beaucoup appris de cette aventure. Le goût de la déception et de la défaite était encore bien présent dans nos bouches, mais à présent, nous le connaissions, il nous était familier, il nous accompagnait partout où nous allions, puis, au final, il devint notre force. Une nouvelle flamme venait de naître dans nos cœurs. Si la page de notre histoire a été si rudement arrachée, alors il est de notre devoir d'en écrire une nouvelle, changer de vie, changer de but, changer de destin.
Un volcan et une grotte de glace. La lave de l'enfer et la froideur de la défaite. De nos cendres gelées, il est à présent temps de se forger une nouvelle voie...
Nous reprîmes les outils et récoltâmes de fraîches ressources : il fallait tout reconstruire, depuis le début. Les maisons virent le jour, au cœur de la caverne glacée.
Fénix. Ce nom nous convenait parfaitement. Une nouvelle faction était née, les brigands d'Angostura n'étaient plus qu'une poussière du passé.
Et il est temps de se reprendre en main.

Changement de paysage pour une faction encore plus classe !